2. Last Pow
3. Moon Energy
4. Grim Reaper Calypso
5. Build The World
6. The Right Track
7. One’s Own Life
8. All I Know
9. Nuthouse Shuffle
10. The Bird
11. Living In A Dream
12. One Step
13. Police On My Back
Avant tout big band centré sur la musique jamaïcaine des années 60, Aspo délaisse peu à peu les reprises : cet album ne propose que deux adaptations (Eddy Grant et Johnny Cash), le reste étant composé par les six membres du groupe. Des compositions aux allures de classiques oldies s'enchaînent après une intro-retro-radio parfaite pour lancer le premier titre : Skarcastik. A la différence de groupes cousins comme Jim Murple, Aspo n'opte pas pour des techniques d'enregistrement rudimentaires. La production est ici particulièrement soignée. On appréciera particulièrement le ska All I Know, dynamique et très bien arrangé avec un enchaînement de chorus de trompette, sax baryton et trombone. Bien que se concentrant sur le musical (inutile de chercher les messages), le groupe a le goût de ne pas faire dans l'étalage technique.
Certaines perles ressortent, à commencer par The Bird, une respiration reggae-dub dans une sélection ska. Chanteuse douée, Perrine Fifadji-Lanse apparaît sur la plupart des titres et signe deux morceaux de l'album. One Step, (autre compo) commence sur une belle introduction orgue et voix avant de se jeter dans un ska au thème de cuivres développé ; le groupe maîtrise véritablement son art. Les sections cuivres sont variées dans le timbre à l'image de la section très compacte de Nuthouse Shuffle qu'on peut opposer au duo aéré flûte / sax sur Grim Reaper Calypso. Le clavier du groupe assure de nombreux morceaux au chant comme Moon Energy ou Living in a dream. Dommage que son chant ne soit pas plus incisif car les lignes sont belles. Une mention particulière pour The right track qui, tout en rappelant un classique, est une composition originale. Et aussi, une fin en apothéose autour duPolice on my back (Eddy Grant) repris par The Clash. On aura compris l'hommage à Joe Strummer. Aspo ne cesse de progresser et on rêve de les voir backer des Jamaïcains comme ils ont pu le faire avec Alton Ellis. Avec ce parodique "Romance without Finance", le groupe démontre sa grande connaissance du répertoire jamaïcain des 60’s. L’artwork rétro et soigné illustre parfaitement l'esprit positif et festif d’un groupe en pleine maturité.
Certaines perles ressortent, à commencer par The Bird, une respiration reggae-dub dans une sélection ska. Chanteuse douée, Perrine Fifadji-Lanse apparaît sur la plupart des titres et signe deux morceaux de l'album. One Step, (autre compo) commence sur une belle introduction orgue et voix avant de se jeter dans un ska au thème de cuivres développé ; le groupe maîtrise véritablement son art. Les sections cuivres sont variées dans le timbre à l'image de la section très compacte de Nuthouse Shuffle qu'on peut opposer au duo aéré flûte / sax sur Grim Reaper Calypso. Le clavier du groupe assure de nombreux morceaux au chant comme Moon Energy ou Living in a dream. Dommage que son chant ne soit pas plus incisif car les lignes sont belles. Une mention particulière pour The right track qui, tout en rappelant un classique, est une composition originale. Et aussi, une fin en apothéose autour duPolice on my back (Eddy Grant) repris par The Clash. On aura compris l'hommage à Joe Strummer. Aspo ne cesse de progresser et on rêve de les voir backer des Jamaïcains comme ils ont pu le faire avec Alton Ellis. Avec ce parodique "Romance without Finance", le groupe démontre sa grande connaissance du répertoire jamaïcain des 60’s. L’artwork rétro et soigné illustre parfaitement l'esprit positif et festif d’un groupe en pleine maturité.
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